La Mitsubishi Mirage est souvent l’oubliée du monde de l’automobile. Il faut même constamment regarder le catalogue du constructeur pour s’assurer qu’elle soit toujours offerte sur le marché canadien. Assemblée en Thaïlande, la Mirage est une voiture initialement pensée en fonction des critères des marchés émergents. Même si elle a connu des débuts « difficiles » lors de son arrivée il y a maintenant 10 ans, le constructeur l’a fait évoluer un peu pour la maintenir la tête à peine hors de l’eau.
Inchangée depuis 2020, où l’on procédé à son 2e rafraîchissement, la Mirage demeure dans le coup en matière de style et est livrable avec 3 niveaux d’équipement. Fort heureusement, l’équipement, même de base, est décent. Toutefois, on sent très rapidement la piètre qualité des matériaux et de l’assemblage du véhicule.
Pour ajouter à l’inconfort du produit, sa mécanique est totalement en retrait. Alors que tous les moteurs à 3 cylindres livrables au Canada sont équipés d’un turbo, ce n’est pas le cas ici. On conserve depuis 10 ans ce 1,2 litre de 78 chevaux et de 74 livres-pieds de couple. Oui, c’est la voiture la moins puissante au pays. Il était possible d’avoir une boîte de vitesses manuelle pour travailler la cavalerie, mais cette dernière a été retirée. Par conséquent, l’expérience de conduite est encore plus triste.
Avec si peu de qualités, pourquoi recommander cette voiture ? C’est simple, c’est l’une des dernières options sur le marché pour obtenir un produit fiable, économique et abordable à un prix sous les 17 000 $, frais de transport et de préparation non compris.